Le Code Forestier fixe les nouvelle dispositions en matière de politique forestière, prenant en compte les exigences internationales
en matière de gestion forestière. Le nouveau Code Forestier vise notamment à sécuriser le reboisement et à inverser la tendance de la
déforestation tout en garantissant la continuation de l’activité forestière. Pour la première édition de notre Newsletter,
nous avons tenu à mettre l’accent sur le Code Forestier qui s’adresse, entre autres, à tous les opérateurs du secteur forestier.
Bonne lecture à tous.
Boubacar Ben SALAH
Le SPIB a organisé le 03 mars 2015 un séminaire de renforcement des capacités du secteur privé sur le nouveau Code forestier, élargi
à toutes les parties prenantes du Processus APV/FLEGT en Côte d’Ivoire. Soixante dix personnes y compris la presse ont pris part
à ce séminaire. Le Président du SPIB, Boubacar Ben SALAH, dans son allocution d’ouverture, a présenté le cadre du séminaire.
L’importance du Nouveau Code Forestier, exige que celui-ci soit bien expliqué aux Membres du collège Secteur Privé, pour que chacun
s’approprie la lettre et l’esprit de la loi. Le Nouveau Code forestier fixe les nouvelles dispositions en matière de politique forestière,
prenant en compte les exigences internationales en matière de Gestion Forestière. Le nouveau Code forestier, vise notamment Ã
sécuriser le reboisement, à inverser la tendance de la déforestation tout en garantissant la continuation de l’activité
forestière.
Le Point Focal APV/Flegt, a fait le point sur l’état d’avancement du processus Flegt en CI. Après une introduction sur le
nouveau Code Forestier, faite par le Négociateur en Chef APV/Flegt CI, Dable Joseph, Chef du service juridique du MINEF, a présenté le Nouveau Code Forestier, structuré en 10 titres et 18 Chapitres ; il a mis l’accent sur les grandes innovations de celui et les objectifs majeurs que celui-ci vise.
Il s’en est suivi un échange très fructueux entre les participants et le présentateur. Le séminaire a pris fin vers 13 heures, après le discours de remerciement du Président du SPIB à l’endroit des séminaristes, des autorités et de la presse.
Un déjeuner a été offert à tous les participants.
Dans le cadre de la Convention de l’Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT) « Un partenariat multipartite pour une foresterie tropicale
responsable, pour la conservation des forêts, et pour une compétitivité des bois tropicaux sur les marchés »
M. Ralph RIDDER, Directeur Général de l’AssociationTechnique Internationale des Bois Tropicaux se rendra en Côte d’Ivoire en Juin 2015 pour la ratification
de la Convention.
Cette convention est ouverte à signature par les Etats producteurs et consommateurs de bois tropicaux. Pour la Côte d’Ivoire, la Convention a été signée par le Ministre
des Eaux et Forêts, par le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable et par le Président et le Directeur Général de l’ATIBT.
Création de l’association L’ATIBT est établie par la présente convention en tant qu’organisation internationale basée à Paris, France, possédant des bureaux dans les états
membres de l’Association.
Objectifs de l’association Le but de l’Association est de faciliter une coopération efficace et novatrice de toutes les parties prenantes concernées pour développer
la gestion durable et responsable des forêts tropicales afin d’augmenter leur contribution au développement durable des économies des pays forestiers.
L’ATIBT a l’ambition d’être un réseau opérationnel de tous les acteurs du secteur bois-forêt tropical.
1. Augmenter la surface totale des forêts gérées de manière durable et responsable afin de garantir une production soutenue en bois (bois brut, bois d’œuvre,
bois de chauffe, etc.), des produits forestiers non-ligneux et pour la conservation des écosystèmes forestiers.
2. Contribuer au développement des standards de gestion forestière durable reconnus internationalement , pour la certification des concessions d’exploitation, les
plantations forestières ainsi que les aires protégées en forêts naturelles.
3. Accroître la contribution économique des forêts au Produit Intérieur Brut (PIB) des Etats membres au travers de la transformation locale du bois à forte valeur
ajoutée, des produits forestiers non-ligneux, de l’écotourisme, des biocarburants, des huiles essentielles, du carbone forestier et de toutes opportunités de retombées
économiques locales.
4. Faciliter et développer l’accès aux marchés internationaux et intra-africains des produits issus des bois tropicaux qui soient légaux et certifiés.
5. Appuyer les stratégies nationales REDD+ et la mise en œuvre du mécanisme REDD+ dans les Etats membres.